Les
tentacules d’Octoflex disparurent dans l’eau de l’oasis et Karl en profita pour
descendre de son perchoir en quatrième vitesse. Prenant ses jambes à son cou,
il détala de cet endroit si mal fréquenté. Le Hameau Jéné était à deux jours de
marche au nord alors que les sommets pointus des Quiq’s défiaient les cieux à
l’est. Le Désert Févub s’étendait à perte de vue à l’ouest mais le jeune homme
demeurait tellement traumatisé par sa rencontre avec Octoflex qu’il préféra
s’en éloigner. Il retrouva donc les hauteurs familières des Quiq’s avec un
certain soulagement. Le désert
Févub, un peu plus bas sur la gauche, réchauffait suffisamment l’air pour que
la température reste agréable, même en altitude. Au bout d’un moment, Karl s’arrêta
sur une falaise d’où partait un petit sentier qui descendait jusqu’à la
mer. Le Kagasien l’emprunta et fabriqua à l’aide d’une branche et d’un fil
trouvés sur place une sorte de canne à pêche.
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